Apple a mis du temps à se lancer dans la course à l’intelligence artificielle. Même maintenant que Apple Intelligence a montré le bout de son nez, la firme reste très prudente.

Apple Intelligence // Source : Apple

« Tu es un assistant de messagerie utile qui peut aider à identifier les questions pertinentes à partir d’un courrier donné ». Parfois l’IA c’est simple comme une phrase bien construite. Maintenant que les outils d’IA d’Apple ont commencé à arriver sur Mac et sur iPhone, des petits malins se sont amusés à farfouiller dans les fichiers de paramétrage d’Apple intelligence et y ont découvert des détails surprenant, nous apprend Ars Technica.

Au fin fond d’un sous-dossier obscur du répertoire /System se niche une collection de fichiers .json qui indique à chaque module d’IA le « comportement » qu’il doit adopter face aux requêtes des utilisateurs et utilisatrices. Écris en dur et en toutes lettres sont plusieurs prompts auxquels le chatbot doit obéir avant même de répondre aux sollicitations des usagers et usagères.

Apple veut se débarrasser du slop

Certaines consignes sont tout ce qu’il y a de plus simple. Par exemple il est inscrit noir sur blanc que l’outil de rédaction de mail ne doit, par défaut, pas écrire un texte « dépassant les 50 mots » lorsqu’il est invoqué pour aider à l’écriture d’un brouillon. Idem pour les outils de synthétisation de textes à qui il est expressément demandé de « résumer le texte fourni en 3 phrases de moins de 60 mots ». Bien évidemment, comme ChatGPT et consorts, des limites inscrites en dur dans la « personnalité » de l’assistant l’empêchent aussi de broder autour de contenu « dangereux » comme le « harcèlement, la nudité, les appels à la haine », etc.

Instinctivement, l’idée paraît bonne. Après tout, Apple a probablement envie d’éviter les problèmes qui ont accompagné le lancement de Bing Chat chez Microsoft, qui était un peu trop prompt à raconter n’importe quoi ou carrément à se contredire tout en faisant porter la responsabilité à la personne derrière le clavier, bref à faire du « slop ». Plus étonnant cela dit, Apple tente d’encadrer ce que peut dire l’IA avec des consignes encore plus vagues.

Interdiction d’halluciner

Plusieurs bouts de consignes indiquent spécifiquement à l’IA qu’elle ne « doit pas halluciner » ou « inventer des informations  ». De nombreux outils d’IA ont en effet tendance à inventer des faits lorsqu’elles sont poussées dans leurs retranchements, comme une sorte de bug du système. Ces « hallucinations », comme on les appelle, sont dues à la manière dont les modèles de langage fonctionnent et sont entraînés.

Pa sûr qu’une simple consigne secrète permet d’éviter aux outils d’Apple de tomber dans les mêmes travers que ses congénères (Microsoft a essayé d’employer la même astuce, mais sans succès). En revanche, il est intéressant de voir un peu sous le capot comment Apple programme ses outils d’IA.


Source : frandroid.com

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